Jiyuu no Yume
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 Chasser la menace argentée[Mission]

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2 participants
AuteurMessage
Keiko Hideaki
    Épéiste.
    Chef de Guerre.

Keiko Hideaki


Messages : 5

Chasser la menace argentée[Mission] Empty
MessageSujet: Chasser la menace argentée[Mission]   Chasser la menace argentée[Mission] EmptyLun 25 Avr - 2:34

One day, I've made you a promise.
That promise is called, peace.


Une menace planait dans l’air... ou plutôt sur la terre et bientôt cette menace sonnait aux oreilles de cette dame qu’était Keiko. Il ne lui fallu que quelques instants pour que le destrier soit prêt. Seule, elle le chevaucha et seule, alla-t-elle a leur rencontre. Qui était leur? Leur était un groupe d’hommes qui avaient traversé la frontière et s’étaient réfugiés dans les grands bois de Arkhmein. Que voulaient-ils? Attaque préventive? Tentative d’envahissement? Pourquoi cette femme allait-elle seule à leur rencontre? Parce qu’elle voulait éviter tout affront, tout dommage possible mais surtout, une éventuelle guerre. Keiko ne voulait ni de situations hostiles, ni des représailles... Mieux valaient pour eux d’essayer d’éviter tout affrontement pour ainsi facilité cette dite paix dont bien des gens rêvaient... Rapidement, elle s’enfonça dans la flore, laissant qu’une sombre, puis invisible silhouette. La dame portait fièrement cette tenue qui était sienne, argentée avec une teinte de vert, elle filait à toute allure. Le vent soufflait grandement dans les bois et l’odeur de la nature lui parvenait dans ses fosses nasales. L’odeur d’un bois encore fraîchement mouillé, l’odeur âcre des feuilles mortes qui étaient martelés par les sabots... Tout ce mélange d’odeur la pénétrait alors que le vent lui fouettait le visage. La chevelure semblait s’envoler sous la puissance du vent, alors que l’allure droite et imposante de la dame suivant la cadence de l’animal. Lentement, le trot ralentit puis elle observa ce qu’elle voyait... Elle resta là suffisamment longtemps pour comprendre quels étaient le but de ses soldats mais aussi de savoir d’où ils venaient – soit par leurs uniformes- mais pas trop longtemps, histoire que l’on puisse l’accuser d’espionnage. Enfin, elle sorti de sa cachette et alla à la rencontre de se groupe de jeunes hommes, fiers et visiblement prêt au combat. Elle garda toutefois son calme et s’arrêta, toujours aussi droite et froide devant eux.

«Bien le bonjour messires. Quelle surprise de vous voir ici... En un territoire qui n’est pas vôtre...»

Son regard de glace se plantait à tour de rôle dans les yeux de ses adversaires qui la regardaient intrigués... ou peut-être inquiets? Peu importe, elle n’était pas là pour rendre la tâche plus difficile. L’un d’eux s’approcha donc, un sourire presque moqueur sur les lèvres. Que voulait-il? Elle le fixait alors qu’il se présentait :
«Sir Alphonse, milady, chevalier de Laphyr, que peut-on pour vous?»
Keiko arqua un sourcil, une mine irritée. Elle espérait qu’un jour on la reconnaisse pour ce qu’elle était; femme mais surtout, Homme à la main armée. Elle resta sur son destrier, gardant ainsi une impression de contrôle sur la situation, mais surtout sur ses hommes.

«Lady Keiko, Chef de Guerre....Eh bien, j’aimerais bien que vous quittiez ce pays, disons... Mais comme je crois le deviner, vous êtes ici pour anéantir notre roi? Ou peut-être serait-ce mon imagination?»

À ces simples mots, les hommes ricanèrent. Une femme ayant un tel rôle? Comment était-ce possible? Eux quitter le royaume? Doublement impossible! Mais la dame de sourcilla pas. Ne bougea pas même d’un quelconque centimètre, créant ainsi une sorte de malaise.

«Je regrette ma p’tite dame, mais il n’est pas possible pour nous de quitter cet endroit, les ordres sont ce qu’ils sont!»

Bien sûr...Elle savait ce que c’était de donner les ordres, par contre, elle connaissait très bien les hommes...Ne travaillait-elle pas depuis des années avec eux? N’avait-elle pas grandit parmis eux? Elle quitta le regard de cet homme qui était debout près d’elle. Elle les balaya du regard, oui, c’était bien ce qu’elle pensait. Toujours aussi froide, elle reprit.

«Je crois noter parmis vos hommes, des pères de familles...des maris... Ils ont une famille à nourrir, des épouses à chérir et aimer. Certains ont parcouru de longues distances et ont une envie pressante d’aimer leurs femmes....»

Avait-elle dit sans pour autant regarder cet homme qui semblait représenter l’autorité de ce petit groupe. La froideur ou peut-être l’impartialité de sa voix lui donnait une impression d’être une femme hautaine, qui lève le nez sur ses hommes. Mais au contraire, elle les comprenait -bien que célibataire et libertine- et voulait surtout garder cette stabilité de paix. Elle s’aperçu que certains acquiescèrent discrètement ou simplement baissèrent le regard, en signe d’acceptation de ce qu’elle avançait.

«Oui en effet, certains sont pères, nous sommes beaucoup à l’être! Mais je ne vois pas ce que ça pourrait changer!»

Le vent soufflait, ce qui les poussait à parler plus fort, ne voulant pas que le vent entraîne avec lui, les mots sortit de la gorge de ses êtres, victimes de cette scène. Keiko baissa son regard surnaturel sur Alphonse. Il le serait donc lui aussi?

«En quittant ce pays, en retournant à votre nation, votre foyer, vous retournerez dans les bras de vos femmes, prendrez vos enfants dans vos bras, les aimerez, et profiterez de cette aire dite de paix pour profiter de ses moments de calme plat! En vous attaquant à notre nation, c’est une guerre qui sera enclenchée, une guerre se dégénère et entraîne avec elle, représailles, souffrances mais aussi la mort d’être aimé!»

Le ton de sa voix semblait augmenter, la glace de ses yeux semblait vouloir fondre et libéré cette passion dont Keiko était pleine, mais elle se ressaisie et profita de ce silence pour se refroidir. Le vent soufflait sur la cape de la dame, laissant quelques plumes s’envoler au passage.

«Bien que ce soit des ordres, un homme de bon jugement, saurait juger s’il serait préférable de s’attaquer à un pays ou non, lui seul, est maître de ses faits et gestes! Regardez vous! Regardez vos mines! Il est clair même pour une femme de voir que vous n’avez aucune envie d’être ici! Quittez donc, non pas en ennemis, mais en amis. Faites leur savoir que nous n’avons aucune intention mauvaise envers votre peuple ou votre reine! Nous, tout comme vous, voulons la paix, la tranquillité!»

Keiko sentait le vent siffler dans ses oreilles, son message était clair, son visage de glace, mais semblait tout de même atteindre le cœur de certains hommes. Le fort vent ne cessait de fouetter le visage de cette épéiste dont les joues étaient rosies par cette sensation de froid que le vent pouvait créer. Ce silence presque de mort semblait rendre mal à l’aise cet homme. Qui s’approcha encore plus d’elle. Elle porta son regard sur lui alors qu’il reprenait.

«Mais que croyez vous là! Que nous allons rentrer tout bonnement au royaume, sans qu’il n’y ait bataille? Nous sommes ici en mission et nous nous devons de l’accomplir!»

Keiko allait riposter lorsqu’un autre homme s’interposa.

«Sir, sans vouloir vous offenser, il y a si longtemps que nous vivons une aire où la tension règne et où un simple battement de cil pourrait faire craquer cette stabilité! Peut-être que la dame a raison?»

Puis, ce fut un mouvement de foule qui suivit. Tous acquiescèrent, tous voulurent retourner à la maison, bien que peut-être certains étaient en désaccord, le mouvement de masse, où la minorité semble invisible, prenait le dessus. Fou de rage, un homme en désaccord agrippa la femme, la forçant à descendre de sa monture. Elle ne s’y attendait certes, pas, mais parvint tout de même à atterrir sur ses pieds. Il la tenait prêt à se battre, dégainant son épée d’une rapidité qui n’a tout de même pas fait perdre le sang froid de la chef; il y avait quelque chose dans la posture de cet homme qui laissait croire qu’il serait peut-être un nouveau soldat, il y avait quelque chose de gauche.

«Alors? Fière de votre coup milady? Ne serait-ce pas un peu moqueur de votre part de nous prendre ainsi au ridicule?»

Avait-il dit en arborant un sourire moqueur, fonçant droit sur elle. Keiko n’avait aucune envie de se battre et là n’était pas son intention. D’autant plus que si elle attaquait; quelle serait la réaction de ses autres hommes? Elle l’esquiva d’un mouvement souple, alors qu’il apprêtait à attaquer à nouveau. Quelques coups lui furent envoyer, mais aucuns n’atteignirent leur cible. Keiko n’avait qu’à attendre qu’il s’arrête, essoufflé, fatigué par l’effort physique ou encore qu’un homme l’arrêterait. Finalement, ce fut un homme qui s’arrêta en le maintenant. Il était d’une imposante stature et pouvait aisément maîtriser ce jeune homme. Ce fut finalement Alphonse qui se présenta devant la dame, main tenue vers celle-ci. Keiko eue un soupçon de sourire et la lui tendit à son tour, lui serrant l’avant bras à la manière des chevaliers. C’était une sorte de remerciement silencieuse ou encore était-ce un compliment? Quoi qu’il en soit, les hommes repartirent tous, un derrière l’autre... La dame se complimenta intérieurement. Si ce petit geste saurait changer la mentalité de certains hommes, est-ce qu’elle pourrait modifier celle de leur entourage pour finalement atteindre cette paix tant chérie?
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Maëlly Lunoë
    Chasseresse.
    Reine.

Maëlly Lunoë


Cheval
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MessageSujet: Re: Chasser la menace argentée[Mission]   Chasser la menace argentée[Mission] EmptyLun 25 Avr - 15:25

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Chasser la menace argentée[Mission]
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