Notre révolution, comme il se doit, s'ouvre sur une situation initiale en apparence équilibrée : c'est le mois de mai, le soleil brille et la journée s'annonce presque parfaite si cela ne compte pas les nuages quelques peu menaçant qui s'approche lentement. Mais si on y regarde de plus près, nous constaterons que notre héroïne Rose est à son habituelle action, toujours occupée à se délecter de son péché favoris : le thé. Elle le bois avec une lenteur insoutenable ne ferais-tu pas de même avec une chose qui te détends ? Elle en profite pleinement … Mais une chose dans sa tête semble la déranger, elle réfléchit. Peut être un peu trop ? À quoi ? Allez rapproche toi tu verras ...
Je suis assise sur ma terrasse.
Le thé semble légèrement doux aujourd'hui, quelques chose me tracasse sûrement, pour le moment je ne sais pas vraiment. En ce moment même, mon attention est plus porté sur la goût délicat de ce breuvage chaud, sans pour autant brûlé ma langue très sensible à ce genre de chose, aux chaleurs très intenses. Je distingue bien l'odeur, la sensation qui coule entre mes lèvres fines et soyeuse me rends tellement vivante dans ce monde détruit par la folie humaine, je penses que si j'étais un ange … Je l'aurai détruit depuis longtemps en utilisant la haine consumé dans le cœur de chacun. Pourquoi suis-je si complexe aujourd'hui ? Je ne sais pas, j'en ai envie sûrement... Il faut dire que les temps sont si durs en ce moment, pour des causes d'adultes immatures le peuple est voué à souffrir pendant une longue période.
Je fixe avec un regard lasse le paysage de ma somptueuse demeure, je ferme les yeux un instant, j'essaye de penser qu'à une seule chose ce vent frais qui caresse mon visage tendrement, c'est étrange de ressentir cela de cette façon, je dois sûrement manqué d'une certaine affection, mon regard se dirige vers mes deux lames, un petit sourire si innocent se forme alors sur mes lèvres, je lance un regards attendrit sur mes objets de morts.
Rose, amoureuse de nuit hivernale, sourire faussé, faucheuse sans pitié, qui es-tu derrière un masque aussi pure et fragile ? Tu te demandes chers lecteurs ? Moi-même j'en est une petite idée, mais je ne suis pas sûr...
Il est temps de faire un tour en ville, je veux me prendre de nouveaux bijoux, vêtements, et autres petites décorations qui ferait de moi ce que le peuple souhaite. Je mets une robe luxueuse, je déteste cela … Etant une pure enfant gâtée dans ma façon d'être je n'écoute pas le peuple, je m'habille d'un magnifique kimono noir, orné de magnifique fleurs fait avec de belles ficelles dorées, voilà que je me sens mieux dans ma peau, le buste enveloppé dans des bandages de laine, je dois être préparé après tout les rues ne sont plus sûr. Je prends mes deux seuls amies dans ce monde, ces deux lames qui me rendent bien solitaires, les deux fourreau se croises, attaché à l'arrière sur mes hanches. Je vérifie l'une d'elle, si la lame est bien affiné, puis sa conjointe, afin de ne pas être pris par surprise d'un problème et je me décide à descendre alors … Quel territoire ? Là où le vent m'emporteras …